Le président israélien Isaac Herzog a visité mardi les villes de Kiryat Bialik et Haïfa, dans le nord d'Israël. Le président a d'abord visité le centre d'opérations d'urgence de Kiryat Bialik et a rencontré les dirigeants locaux des villes de la région de Galilée occidentale et les représentants du commandement du front intérieur de la région. Le maire de Kiryat Bialik, Eli Dukorsky, et le maire de Kiryat Motzkin, Tziki Avishar, ont assisté à la réunion.
Le Président a poursuivi sa visite au Centre médical Rambam de Haïfa et a rencontré, avec le directeur du centre, le professeur Michael Halberthal, des soldats blessés lors des combats au Liban.
La visite s'est terminée au centre de gestion de crise de la ville de Haïfa, où il a rencontré le maire de la ville, Yona Yahav, ainsi que des officiers du commandement du front intérieur, de la police et des forces d'urgence opérant dans la ville.
Dans son discours, le président a salué les dirigeants locaux et les citoyens pour leur force et leur résilience, et a envoyé un message fort au peuple libanais qui, a-t-il souligné, paie le prix de la guerre terroriste continue du Hezbollah contre Israël.
Il a commenté : « Le Hezbollah a menacé Haïfa et ses environs tout au long de sa vie et pourtant, les habitants de Haïfa sont forts et résilients. Le maire et son équipe sont remarquables et je suis sûr que nous vaincrons et saperons leurs capacités. »
« Le monde doit comprendre que nous avons proposé à maintes reprises de trouver une solution à l’amiable à la frontière avec le Liban. Malheureusement, le Hezbollah a refusé à maintes reprises et aujourd’hui, le cheikh Naim Qassem a menacé à maintes reprises de lier la situation au Liban à d’autres frontières. Alors laissez-moi dire au peuple libanais : vous payez le prix d’un régime terroriste vicieux dirigé par le Hezbollah, vous payez le prix. Au lieu d’une vie bonne et décente pour un pays qui était autrefois la fierté du Moyen-Orient, le Liban, vous payez maintenant le prix, et le prix devient de plus en plus lourd. Et je pense que la pression sur le Hezbollah est imminente, sur l’Iran est imminente. La communauté internationale doit les affronter avec force et exiger une solution immédiate et une sortie de cette guerre en garantissant une frontière silencieuse et pacifique entre nous et le Liban. »
Gabriel Attal
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