Après plus d'un an de frappes aériennes contre le nord d'Israël, le Hezbollah aurait commencé à se fissurer alors que le groupe terroriste soutenu par l'Iran a connu une vague de désertions, ont indiqué des sources au journal en ligne indépendant arabe Elaph dans un rapport publié dimanche.
Selon certaines informations, la composition du Hezbollah a été ébranlée après que des explosions de téléavertisseurs ont blessé des milliers de ses membres , que ses dirigeants ont été éliminés dans des frappes aériennes israéliennes, y compris le chef du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, et maintenant une opération terrestre israélienne dans le sud du Liban.
Selon la source, les déserteurs ne se présentent pas aux convocations des terroristes de haut rang et n'attendent pas dans les lieux qui leur sont assignés. D'autres terroristes auraient fui vers le territoire syrien avec leurs familles, tentant d'éviter toute confrontation rapprochée avec Israël.
Tentant de survivre à l'abandon de ses membres, des sources ont indiqué à Elaph que le groupe terroriste a commencé à envoyer des renforts au sud du Liban pour affronter les soldats israéliens.
En raison de l'abandon de leurs positions par les combattants, le Hezbollah aurait désormais du mal à communiquer avec ses hommes sur le terrain. On craint également que ces défections, qui sont aujourd'hui un phénomène principalement observé dans le sud du Liban, ne se propagent aux terroristes dans tout le pays, a affirmé la source.
Les affrontements à la frontière sud et la fuite des combattants du Hezbollah auraient laissé le groupe en difficulté pour recruter de nouveaux terroristes pour alimenter sa lutte contre Israël.
Gabriel Attal
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