Les négociateurs à Doha ont discuté cette semaine d'un nouvel accord partiel sur les otages qui permettrait un cessez-le-feu temporaire en échange de la libération d'un nombre limité d'otages, a appris le Jerusalem Post .
Les entretiens ont eu lieu avec le chef de la CIA, William Burns, le chef du Mossad, David Barnea , et le Premier ministre qatari, Mohammed Al-Thani.
Il s’agissait des premières discussions de ce type à avoir lieu depuis deux mois.
Selon Axios, le cessez-le-feu durerait 28 jours en échange de huit otages. Une source a confirmé au Jerusalem Post que la proposition de Barnea à Doha « allait dans ce sens ».
Jusqu'à la fin du mois d'août, les négociations sur les otages s'étaient concentrées sur un accord en trois phases pour la libération des 101 captifs, qui aurait vu jusqu'à 32 d'entre eux libérés en échange d'une pause de six semaines dans la guerre, le reste étant libéré lors de phases ultérieures de l'accord.
L'exécution par le Hamas de six otages, dont le prisonnier israélo-américain Hirsch Goldberg-Polin, fin août, avait mis un terme aux négociations. Les Etats-Unis avaient accusé le chef du Hamas Yahya Sinwar d'être responsable de l'absence d'accord. L'assassinat de Sinwar par Israël il y a deux semaines a permis aux négociateurs de comprendre qu'il était possible de parvenir à un accord.
Le président égyptien avait proposé un accord qui aurait permis la libération de seulement quatre otages
Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi a déclaré dimanche qu'il promouvait un mini-accord par lequel quatre otages seraient libérés en échange d'une pause dans la guerre.
Le bureau de Netanyahu a précisé que si une proposition de libération de quatre otages en échange d'un cessez-le-feu de 48 heures à Gaza « était faite, le Premier ministre l'accepterait sur-le-champ ».
Lors d'une réunion à huis clos lundi, Netanyahu a déclaré à la faction du Likoud qu'il pensait que même si un accord complet n'était pas possible, un accord partiel pourrait être réalisable et que c'était la direction des négociations à ce stade.
« Le Hamas pose des conditions que nous ne pouvons pas accepter », a déclaré Netanyahu, ajoutant qu'il semblait désormais que « ces conditions pourraient être annulées ».
« S'ils se rétractent, ce ne sera pas parce que le Hamas veut les retirer, mais parce qu'il y aura une pause dans la guerre » qui permettrait au Hamas de quitter les tunnels où il se cache, a-t-il dit.
« C'est ce dont nous discutons en ce moment, et il est possible que nous réussissions », a déclaré Netanyahu.
Il s'est exprimé lors d'une réunion à huis clos, mais un enregistrement de la conversation a été publié par KAN News.
Gabriel Attal
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.