Anthony Blinken : le Hamas refuse de libérer même un nombre limité d'otages

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Anthony Blinken : le Hamas refuse de libérer même un nombre limité d'otages
Le secrétaire d'Etat américain, Anthony Blinken - X

Le Hamas a une nouvelle fois refusé de libérer les otages qu'il détient à Gaza depuis son attaque contre Israël en octobre dernier, a déclaré le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken au ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty.

Le département d'Etat a publié lundi un compte rendu suite à un appel entre Blinken et Abdelatty, qui a eu lieu dimanche et qui a porté sur la situation au Moyen-Orient et au Soudan.

« Le secrétaire d’État a noté que le Hamas a une fois de plus refusé de libérer même un nombre limité d’otages pour garantir un cessez-le-feu et une aide à la population de Gaza », a déclaré le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, qui a ajouté que Blinken « a discuté de l’importance d’établir une voie pour la période post-conflit qui assure la gouvernance, la sécurité et la reconstruction ».

Les deux hommes ont également discuté du Liban, selon M. Miller, qui a déclaré : « Le secrétaire et le ministre des Affaires étrangères Abdelatty ont discuté des efforts visant à promouvoir une résolution diplomatique qui permettrait aux civils des deux côtés de la ligne bleue de rentrer chez eux en toute sécurité. Le secrétaire a souligné la nécessité pour les dirigeants libanais de remédier rapidement à la vacance du poste présidentiel dans le pays. »

Les commentaires de Blinken à Abdelatty montrent une fois de plus que le Hamas a toujours rejeté toute proposition de libération d'otages qui lui a été présentée. Cela inclut la proposition du président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi de la semaine dernière , qui aurait vu un cessez-le-feu de deux jours à Gaza, au cours duquel quatre otages israéliens seraient libérés en échange de terroristes. Dans les dix jours suivants, des négociations auraient lieu en vue d'un accord plus étendu.

La semaine dernière, un haut responsable du Hamas, Sami Abu Zuhri, a de nouveau souligné que tout accord doit inclure un retrait militaire israélien complet de Gaza.

Gabriel Attal

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