Le chef du Hezbollah affirme qu'aucun accord diplomatique avec Israël ne sera conclu avant la fin des hostilités

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Le chef du Hezbollah affirme qu'aucun accord diplomatique avec Israël ne sera conclu avant la fin des hostilités
Le chef du Hezbollah, Naim Qassem, lors d'un discours vidéo, le 6 novembre 2024 - Capture d'écran

Dans son deuxième discours depuis sa nomination à la tête du Hezbollah, Naim Qassem exclut un règlement diplomatique du conflit avec Israël avant la fin des hostilités.

Dans un discours télévisé préenregistré, Qassem a déclaré que la guerre ne prendra fin que lorsque Israël cessera son « agression » contre le Liban, et c'est seulement à ce moment-là que le groupe terroriste acceptera des négociations indirectes, sous la médiation de son allié Nabih Berri, président du Parlement libanais.

Qassem n’indique pas un cessez-le-feu à Gaza comme une condition préalable à l’arrêt de sa guerre contre Israël.

Qassem affirme que le groupe terroriste mène une guerre d’usure défensive et se prépare à une longue confrontation depuis la fin de la deuxième guerre du Liban en 2006. Il affirme en outre que le Hezbollah compte « des dizaines de milliers de djihadistes prêts à mourir en martyrs », renforcés par leur idéologie islamique, leur entraînement et leurs armes.

Qassem accuse en outre Israël de chercher à vaincre le groupe terroriste comme première étape de la conquête du Liban, et ensuite de « changer la carte du Moyen-Orient ».

En réponse à « l’agression » israélienne, Qassem affirme que le groupe terroriste continuera à tirer des roquettes et des drones sur Israël, et que les lancements des derniers jours ne sont qu’un avant-goût de ce qui va suivre.

Evoquant le lourd tribut que la guerre a imposé à la population civile libanaise, Qassem affirme que c'est le « prix à payer pour la victoire » et nie qu'il y ait des frictions entre les chiites déplacés et d'autres groupes à l'intérieur du Liban, malgré les preuves du contraire.

Qassem commente également l'enlèvement d'un haut responsable naval du Hezbollah dans le nord du Liban par des commandos israéliens la semaine dernière, affirmant qu'il s'agissait d'une « humiliation » pour le Liban et exigeant des explications de la part des forces armées libanaises et de la FINUL, en particulier du contingent allemand, qui gère une patrouille navale.

Gabriel Attal

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