Les responsables impliqués dans les négociations de cessez-le-feu dans le nord affirment que des progrès significatifs ont été réalisés vers un accord, a rapporté Channel 12 News dimanche soir.
Selon le rapport, le ministre des Affaires stratégiques Ron Dermer a visité la Russie la semaine dernière pendant quatre jours afin d'impliquer Moscou dans le dossier et de persuader le Kremlin de contribuer à la conclusion d'un accord.
Parallèlement, Dermer devrait se rendre à Washington cette semaine et rencontrer le président Joe Biden et le président élu Donald Trump.
Le rapport indique également que plusieurs sections de l'accord ont déjà été rédigées, mais n'ont pas encore été finalisées. Parmi les points clés figure l'engagement américain à garantir la liberté d'action d'Israël au cas où le Hezbollah violerait l'accord et se réarmerait.
La raison pour laquelle Israël insiste sur cette clause est la situation qui a surgi après la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui n'avait aucun sens puisque le Hezbollah se réarmait.
Un autre facteur qui motive Israël à rechercher un accord est le fait que le président élu Trump souhaite voir un cessez-le-feu lorsqu'il prendra ses fonctions en janvier.
L'accord qui a été discuté stipule que, dans la première phase, les troupes de Tsahal resteront au sud du Liban pendant 60 jours dans les villages adjacents à la barrière, et dans la deuxième phase, l'armée libanaise fera le travail, après quoi Tsahal se retirera.
Un autre catalyseur du désir israélien de parvenir à un règlement est l’inquiétude suscitée par une éventuelle résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui obligerait Israël à cesser le feu.
Gabriel Attal
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