Un commandant du Hezbollah responsable de l'assassinat d'un ancien Premier ministre libanais a été tué lors d'une récente frappe aérienne israélienne, ont rapporté dimanche les médias saoudiens.
Le média Al-Arabiya a déclaré que Salim Jamil Ayyash avait été tué, tandis que des informations non confirmées sur les réseaux sociaux affirment qu'il a été frappé près de la ville syrienne d'al-Qusayr, un bastion connu du Hezbollah.
Ayyash, dont la tête avait été récompensée de 10 millions de dollars par Washington, était un membre haut placé de l'unité 151 des commandos d'assassinat du Hezbollah, selon le département d'Etat américain.
En 2020, Ayyash a été condamné par contumace à la réclusion à perpétuité par un tribunal soutenu par l’ONU pour l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri lors d’un attentat suicide à Beyrouth en 2005.
Hassan Nasrallah, alors chef du Hezbollah et tué dans une frappe israélienne fin septembre, a refusé de le remettre aux autorités, ainsi que trois autres accusés qui ont finalement été acquittés.
Ayyash a fait l'objet d'une affaire distincte devant le tribunal pour trois autres attaques meurtrières contre des hommes politiques libanais en 2004 et 2005.
Depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011, Israël – qui commente rarement les frappes individuelles en Syrie – aurait mené des centaines de frappes, ciblant principalement des positions de l'armée et des combattants soutenus par l'Iran, notamment du Hezbollah.
Depuis le massacre brutal du Hamas du 7 octobre 2011, qui a fait environ 1 200 morts et 251 enlèvements en Israël, Israël a intensifié ses frappes contre des cibles terroristes soutenues par l'Iran en Syrie et a également frappé les défenses aériennes de l'armée syrienne et certaines forces syriennes.
Gabriel Attal
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