Des sources ont déclaré samedi au journal saoudien Asharq Al-awsat que le Hamas était enclin à choisir Khalil al-Hayya, l'adjoint de Yahya Sinwar, comme prochain chef de son Bureau politique général.
Les sources ont indiqué que l'organisation choisirait al-Hayya « si les conditions permettent la sélection d'une nouvelle personnalité pour diriger le bureau ». Parmi les autres candidats potentiels évoqués depuis l'élimination de Sinwar figurent Khaled Mashal, l'ancien chef du bureau, et Mohammed Ismail Darwish, chef du Conseil consultatif de la Choura, qui était auparavant en compétition avec Sinwar pour la direction de l'organisation terroriste.
Depuis l'élimination des anciens chefs de bureau Ismail Haniyeh et Yahya Sinwar, l'organisation terroriste opère sous une « direction conjointe ». Selon des rapports étrangers, cette direction comprend un conseil de cinq hauts responsables : Mashal, responsable des opérations à l'étranger, Khalil al-Hayya, chef du bureau de Gaza, Mohammed Ismail Darwish, chef du Conseil de la Choura, Zaher Jabarin, chef de la division de Judée-Samarie, et Nizar Awadallah, membre du Bureau politique de Gaza. La plupart d'entre eux se trouvent actuellement à l'étranger.
Le mois dernier, les médias arabes ont rapporté que le Hamas envisageait de dissimuler l'identité de son prochain chef de bureau, apparemment en raison de « problèmes de sécurité imposés au Hamas ». Des sources ont souligné que cette mesure donnerait au nouveau haut responsable une certaine souplesse opérationnelle et compliquerait les efforts d'Israël pour éliminer les dirigeants de l'organisation terroriste. Elles ont affirmé que « cette mesure permettra des opérations plus fluides et maintiendra l'ordre et la cohésion au sein du Hamas ».
Une source du Hamas a déclaré à Asharq Al-awsat que l'organisation terroriste n'avait reçu aucune demande du Qatar pour quitter Doha. Il a cependant indiqué qu'ils avaient été informés d'une demande américaine à ce sujet. Selon lui, le Hamas a pris connaissance de la demande américaine et de la pression croissante pour son départ du Qatar, mais le gouvernement qatari n'a rien demandé aux dirigeants de l'organisation terroriste. "Cela s'est déjà produit plusieurs fois auparavant", a déclaré la source, "il semble qu'il s'agisse d'une forme de pression américaine pour forcer le Hamas à faire des concessions dans les négociations sur le cessez-le-feu à Gaza".
Gabriel Attal
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