Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, doit se rendre aujourd'hui à Téhéran pour des discussions cruciales sur le programme nucléaire iranien, avertissant juste avant son voyage que la marge de manœuvre se réduit.
Sa visite intervient seulement deux jours après que le ministre de la Défense, Israël Katz, a averti que la République islamique était « plus exposée que jamais aux frappes sur ses installations nucléaires ».
Israël accuse depuis longtemps l’Iran de chercher à acquérir des armes nucléaires, une affirmation que Téhéran nie.
« Les marges de manœuvre commencent à se réduire », a déclaré M. Grossi dans un entretien à l'AFP avant sa visite, ajoutant qu'« il est impératif de trouver des moyens de parvenir à des solutions diplomatiques ».
Bien que l'AIEA soit autorisée à effectuer des inspections en Iran, Grossi souligne la nécessité d'une « plus grande visibilité » sur le programme nucléaire iranien, compte tenu de son ampleur et de son ambition.
« Ils ont beaucoup de matières nucléaires qui pourraient être utilisées à terme pour fabriquer une arme nucléaire », a déclaré le chef de l’AIEA à CNN, ajoutant : « Ils ne disposent pas d’arme nucléaire à ce stade. »
Gabriel Attal
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