Jabalya, dans le nord de la bande de Gaza , est devenue un symbole d'héroïsme pour le Hamas, et l'armée israélienne estime que la chute du camp de réfugiés pourrait ouvrir la porte à un accord sur la prise d'otages.
La 162e division de Tsahal a gravement perturbé les tentatives du Hamas de reconstruire ses forces dans le nord de Gaza au cours des deux derniers mois.
Jabalya est devenu un symbole pour le Hamas, et la restauration du bataillon de Jabalya est devenue une priorité pour le groupe terroriste. On estime qu'environ 3 000 terroristes se sont regroupés dans le camp.
La 162e division de Tsahal a exécuté une manœuvre tactique qui a permis d'encercler Jabalya par le sud et de créer une barrière entre les terroristes du Hamas dans la ville de Gaza et ceux de Jabalya.
Les milliers de terroristes se sont retrouvés face à deux choix : se battre jusqu’à la mort ou se rendre aux troupes de Tsahal.
Jusqu'à présent, quelque 1 200 terroristes ont été éliminés et un nombre équivalent s'est rendu à l'armée israélienne. Plusieurs dizaines d'entre eux auraient réussi à fuir vers le sud en passant par les points de passage.
Le défi actuel de l’armée israélienne est de faire face au noyau le plus endurci des terroristes du Hamas : les « djihadistes », qui sont censés se battre jusqu’à la dernière balle.
L’armée israélienne tire également les leçons des récents événements survenus à Jabalya et Beit Lahiya .
Tout bâtiment identifié comme abritant des terroristes ou des explosifs est détruit, soit par des frappes aériennes, soit par des tirs de chars, soit par des sapeurs de combat.
L'armée israélienne constate une recrudescence des activités du noyau dur des terroristes restés à Jabalya. Il ne s'agit que de quelques centaines d'individus, mais la lutte contre eux est beaucoup plus complexe.
Les efforts pour parvenir à un accord sur la prise d'otages
L’armée israélienne estime que la chute finale de Jabalya fera entrer le Hamas dans une nouvelle ère et permettra en fin de compte la reprise des efforts en vue d’un accord sur la prise d’otages.
C'est pourquoi le chef du Mossad, David Barnea, le chef du Shin Bet, Ronen Bar, et les dirigeants militaires ont exhorté ces derniers jours l'échelon politique à profiter de la situation émergente dans le nord de Gaza pour faire avancer les efforts en vue de la libération des 101 otages détenus par le Hamas.
Gabriel Attal
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