Le secrétaire général du Hezbollah, Naim Qassem, s'exprime ce mercredi après-midi. Il a averti : "Le Hezbollah visera le 'centre de Tel-Aviv' en riposte aux frappes israéliennes sur Beyrouth" qui a conduit à l'élimination de Mohammad Afif. La frappe a été menée dans le quartier de Ras al-Naba'a, dans la partie centrale de la capitale libanaise, et non dans le bastion du Hezbollah dans la banlieue sud. Israël doit payer un « lourd tribut » pour cet assassinat, affirme Qassem. Celui qui a remplacé Hassan Nasrallah à la tête du groupe terroriste libanais a éalement affirmé : "Après l'élimination de Nasrallah, nous étions dans une grande confusion, incapables d'empêcher l'avancée de Tsahal."
Dans son troisième discours en tant que chef du Hezbollah, Naim Qassem a déclaré que le groupe terroriste avait examiné une proposition américaine de cessez-le-feu et avait soumis sa réponse grâce à la médiation du président du Parlement Nabih Berri, et que la balle était désormais dans le camp d'Israël.
Dans un discours préenregistré, Qassem déclare que le groupe terroriste ne divulguera pas sa position aux médias, mais note que dans les négociations, le groupe terroriste adhère à deux principes : une cessation complète des hostilités et la préservation de la souveraineté libanaise.
Qassem a déclaré que le groupe permettait aux négociations de cessez-le-feu de se poursuivre et qu'il observait si elles produisaient des résultats.
« Grâce à cet accord, l’occupation [israélienne] a cru pouvoir obtenir ce qu’elle n’a pas réussi à obtenir sur le champ de bataille, mais c’est impossible », affirme Qassem.
Le chef terroriste a juré que le groupe avait les moyens de continuer à engager Tsahal dans une longue guerre d'usure et que le Hezbollah « paierait n'importe quel prix, car le prix augmenterait également pour l'ennemi ».
Il note qu’Israël négocie également sous le feu des attaques. « Quand l’ennemi n’atteint pas ses objectifs, cela signifie que nous avons gagné », affirme-t-il.
Abordant l'impasse politique au Liban, Qassem a déclaré que le groupe terroriste agirait en coopération avec d'autres forces politiques et « apporterait sa contribution à l'élection d'un nouveau président par le Parlement » après la conclusion d'un cessez-le-feu.
Gabriel Attal
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