La chaîne 12 publie des détails sur ce qu'elle considère comme les derniers points de discorde entre Israël et le Hezbollah pour parvenir à un cessez-le-feu dans le nord.
L'un des problèmes, selon le rapport, est l'insistance d'Israël sur le fait que la France ne peut pas faire partie de l'accord, ni être membre du comité international qui surveillera la mise en œuvre de l'accord, en raison de son hostilité envers Israël perçue ces derniers mois sous l'administration du président Emmanuel Macron. Macron a récemment appelé à plusieurs reprises à un embargo sur les armes contre Israël, le qualifiant de voie vers la fin de la guerre, déclenchant une crise diplomatique.
Un autre problème concerne 13 points de la frontière entre Israël et le Liban, qui sont contestés en raison de problèmes de démarcation des frontières. Selon la chaîne, Israël exige que l'accord contienne des dispositions qui lui permettraient de choisir unilatéralement de ne pas s'engager dans des négociations sur les points litigieux.
Le réseau affirme que le Liban a accepté que les États-Unis publient une lettre soutenant la liberté d'Israël d'agir au Liban contre les « menaces imminentes », mais que la formulation finale sur la question des transferts d'armes à l'intérieur du Liban n'a pas encore été convenue.
Un haut responsable a déclaré à Channel 12 : « La plupart des détails ont été convenus, mais ce qui reste en suspens est très sensible et pourrait encore faire dérailler l'accord. »
Gabriel Attal
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