Des auteurs non identifiés ont vandalisé le cimetière juif de Biłgoraj, en Pologne , mardi soir, dégradant le mur commémoratif avec des graffitis liés au conflit en cours à Gaza, notamment des messages de haine et une croix gammée , a rapporté le média polonais Lublin112.pl.
<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="en" dir="ltr">It's not the first time such acts have happened in the city and the region. Decisive action is needed. <a href="https://t.co/WThvzbOGzN">https://t.co/WThvzbOGzN</a></p>— Amb. Yacov Livne 🇮🇱 (@YacovLivne) <a href="https://twitter.com/YacovLivne/status/1861749396078989795?ref_src=twsrc%5Etfw">November 27, 2024</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
Les vandales ont tagué le mur commémoratif du cimetière avec un message disant : « Cette année, les Juifs ont assassiné 44 000 femmes et enfants. » Les auteurs ont également dessiné un signe égal entre un symbole de l' étoile de David et une croix gammée.
L'ambassadeur d'Israël en Pologne, Yacov Livne, a fermement condamné l'incident sur les réseaux sociaux : « Un antisémitisme effroyable à Bilgoraj, en Pologne. Un reportage a été publié aujourd'hui sur un mémorial de l'Holocauste vandalisé. Encore une fois, en Pologne. Où sont les autorités ? Ce n'est pas la première fois que de tels actes se produisent dans la ville et la région. Une action décisive est nécessaire. »
Les graffitis des vandales contenaient des fautes d'orthographe, notamment « KOBIE » au lieu de « KOBIET » (femmes) et « ZAMORDOWALL » au lieu de « ZAMORDOWALI » (assassinés), ce qui a conduit les commentateurs des réseaux sociaux à spéculer que les auteurs ne parlent pas couramment le polonais et doivent être des étrangers. L'un d'eux a écrit : « Il y a bien plus de fautes d'orthographe dans ces quelques mots qu'un enfant qui apprend à écrire peut en faire. » Un autre a écrit : « Ce ne sont pas des Polonais qui ont écrit, il y a trop de fautes. »
La police de Biłgoraj enquête activement sur l'incident et s'efforce d'identifier les responsables du vandalisme.
Gabriel Attal
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