Une frappe de drone israélienne dans le nord de la Cisjordanie a tué mardi matin trois hommes armés palestiniens qui, selon Tsahal et le Shin Bet, préparaient une « attaque terroriste imminente ».
Les trois hommes, membres du Hamas, ont été frappés près du village palestinien d'Aqabah, dans la vallée du Jourdain.
Après la frappe, l'armée israélienne a déclaré que ses troupes avaient effectué une descente dans la zone et saisi quatre armes.
Alors que l'armée israélienne a déclaré avoir tué trois hommes armés, le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne a confirmé que deux personnes avaient été tuées dans la frappe et qu'une troisième avait été modérément blessée.
Dans un communiqué, les Brigades Al-Qassam du Hamas ont confirmé que deux de leurs membres avaient été tués près d'Aqabah et ont juré de continuer à se battre contre les forces israéliennes « jusqu'à la victoire et la libération ».
Le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne a déclaré que le tireur blessé et les corps des deux personnes tuées lors de la frappe ont été transportés vers un hôpital de la ville voisine de Tubas.
L'armée israélienne a alors mené une opération dans l'enceinte de l'hôpital, a affirmé que les soldats y étaient entrés par effraction, avaient tiré des coups de feu et avaient été vus « en train d'agresser le personnel et les patients et d'arrêter un certain nombre d'entre eux ».
L'agence de presse officielle de l'Autorité palestinienne WAFA a indiqué que le Dr Mahmoud Ghanam, chef du service des urgences de l'hôpital, faisait partie des personnes brièvement détenues. Elle a ajouté que cinq autres membres du personnel médical avaient également été arrêtés, dont le directeur général de l'hôpital.
L'armée israélienne a démenti ces allégations dans un communiqué transmis à l'AFP, affirmant qu'une unité de l'armée avait été « dépêchée pour récupérer les corps et avait opéré dans la zone de l'hôpital turc de Tubas », mais qu'elle « n'était pas entrée dans l'hôpital ».
Un correspondant de l'AFP à Tubas a confirmé que des véhicules blindés ont été vus stationnés près de l'hôpital et des soldats déployés autour de celui-ci.
Gabriel Attal
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