Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a déclaré qu'il avait bon espoir que le président américain élu Donald Trump travaillerait avec Israël pour réaliser de « grandes choses » dans la bande de Gaza lorsqu'il entrera à la Maison Blanche en janvier.
Dans une interview accordée au podcast Maariv, Ben Gvir déclare que si cela ne tenait qu’à lui, il présenterait à Trump « un programme visant à encourager la migration et la colonisation à Gaza ».
Le plan, précise-t-il, comporterait deux volets. Il encouragerait d’abord les Israéliens à s’installer dans la bande de Gaza, mais favoriserait aussi « l’émigration » des Palestiniens de la bande de Gaza.
« Je dirais au président de se joindre à nous dans cette entreprise », dit-il, défendant ce qu’il considère comme le choix « moral » et « logique ».
« Cela sera également bénéfique pour les habitants de Gaza qui émigrent, volontairement bien sûr », affirme-t-il. « Je pense que cela nous fera également du bien. »
« Quand avons-nous vaincu nos ennemis ? », demande le ministre ultranationaliste de manière rhétorique. « Cela a toujours été le cas lorsque nous leur avons pris un territoire. Lorsque nous avons libéré – ils appellent cela « occupé », je dis que nous avons libéré – le territoire, cela a toujours été la chose qui les punissait le plus. »
Concernant la menace de Trump plus tôt cette semaine selon laquelle il y aurait « l'enfer à payer » si les otages détenus « au Moyen-Orient » n'étaient pas libérés avant son entrée en fonction le 20 janvier, Ben Gvir dit qu'il pense que le président élu a intensifié la pression sur le Hamas, bien qu'il n'ait pas mentionné le groupe terroriste nommément.
« Je pense que cela a beaucoup de sens », dit-il. « Au bout du compte, je m’attends à ce que nous fassions des choses, et que nous ayons le pouvoir de le faire, pour accélérer le retour des otages. »
Gabriel Attal
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