Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a tenu une conférence de presse ce soir (lundi) sur fond de chute du régime Assad en Syrie et quelques heures avant son témoignage devant le tribunal.
Il s'agit de la première conférence de presse donnée par le Premier ministre après plusieurs mois durant lesquels Netanyahu a évité de tenir une conférence de presse.
M. Netanyahou a commencé son discours en évoquant la mort de sept soldats de Tsahal au cours de la dernière journée, dont quatre sont tombés au combat dans le sud du Liban et trois dans le nord de Gaza. S'adressant aux familles des victimes, il a déclaré : « Avec tout le peuple, je vous embrasse du fond du cœur. »
Abordant les récents développements en Syrie, il a déclaré : « Hier, un nouveau chapitre dramatique s'est ouvert dans l'histoire du Moyen-Orient : le régime d'Assad est tombé. C'était un maillon central de l'axe du mal iranien. Tous les investissements de l'Iran ont été vains. »
Il a déclaré que les événements récents démontraient la nécessité pour Israël de conserver le plateau du Golan qu’il a conquis lors de la guerre des Six Jours de 1967.
« Aujourd'hui, tout le monde comprend la grande importance de notre présence sur le plateau du Golan et non pas au pied du plateau du Golan », a déclaré M. Netanyahu.
« Nous voulons voir les choses changer en Syrie. Pour notre bien et pour le bien des citoyens syriens », a-t-il ajouté.
« Nous sommes en train de démanteler l’axe du mal. Cela ne s’est pas fait tout seul et n’est pas le fruit du hasard. J’ai déjà dit le 9 octobre aux dirigeants municipaux du sud [d’Israël] que nous allions changer le visage du Moyen-Orient. »
Concernant le front sud, où la guerre avec le Hamas continue, Netanyahou a déclaré : « Nous travaillons à détruire les restes de la puissance militaire du Hamas et sa capacité de gouvernance, et à restituer tous les kidnappés, et j'insiste sur le fait que chacun d'entre eux est un homme. »
Il a rejeté les critiques qui lui ont été adressées l'année dernière, selon lesquelles l'objectif d'une victoire totale sur le Hamas n'est pas réaliste et a déclaré : « Si nous avions arrêté la guerre, nous n'aurions pas éliminé Sinwar et Nasrallah. Ni le Hezbollah ni la Syrie, et nous n'aurions pas frappé l'Iran. Tout cela parce que nous avons insisté sur la victoire totale. Ce dont ils se moquaient est en train de devenir une réalité. »
Gabriel Attal
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