Des médiateurs arabes ont déclaré au Wall Street Journal que le Hamas avait cédé à une demande clé pour un éventuel accord de cessez-le-feu et permettrait aux troupes israéliennes de rester à Gaza pendant la trêve, sur une base temporaire, selon le média.
Le Hamas a insisté pendant des mois sur le fait qu’il n’accepterait pas un autre accord à moins qu’il n’inclue une fin permanente de la guerre à Gaza et un retrait complet des troupes israéliennes de Gaza.
Un diplomate arabe a déclaré hier au Times of Israel qu'il semble y avoir des « indications » que les deux parties sont prêtes à faire preuve de flexibilité concernant les conditions du retrait de l'armée israélienne de Gaza, en particulier des corridors Philadelphie et Netzarim qui bordent et traversent respectivement la bande de Gaza.
Selon le Wall Street Journal, les deux parties envisagent un cessez-le-feu de 60 jours au cours duquel jusqu'à 30 otages – dont des citoyens américains – seraient libérés. En échange, Israël libérerait les prisonniers palestiniens et autoriserait l'acheminement d'une plus grande quantité d'aide humanitaire à Gaza, indique le rapport.
Les médiateurs ont indiqué au journal que le groupe terroriste avait présenté dimanche une liste d'otages comprenant des ressortissants américains, des femmes, des otages âgés et des personnes souffrant de problèmes de santé. Les noms de cinq otages décédés figuraient également sur la liste, selon le rapport.
C'est la première fois qu'une liste d'otages est remise depuis le cessez-le-feu temporaire de novembre dernier, indique le Journal.
Le rapport indique que les otages seraient libérés peu après l'entrée en vigueur de l'accord, et le Hamas commencerait alors à établir le lieu où se trouvent les otages restants et leurs conditions de détention.
Selon le rapport, les négociateurs israéliens font pression pour que davantage d'otages soient libérés dans la phase initiale du cessez-le-feu, mais ont accepté un retrait progressif du corridor de Philadelphie. Le journal précise qu'Israël a déclaré aux médiateurs qu'il repositionnerait des troupes dans certaines parties de Gaza, mais a rejeté une proposition visant à restreindre sa présence dans des zones telles que le nord de la bande de Gaza.
Gabriel Attal
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