Le chef des Gardiens de la révolution iraniens a déclaré que le pays devait vivre avec les nouvelles « réalités » de la Syrie après l'éviction du président Bachar al-Assad, soutenu par Téhéran.
Concernant la Syrie, l'Iran « a vraiment essayé jour et nuit d'aider de toutes les manières possibles ; nous devons vivre avec les réalités de la Syrie ; nous les observons et agissons en fonction d'elles », a déclaré Hossein Salami, selon l'agence de presse officielle IRNA.
« Les stratégies doivent changer en fonction des circonstances ; nous ne pouvons pas résoudre de nombreux problèmes mondiaux et régionaux en stagnant et en employant les mêmes tactiques », ajoute-t-il.
L'Iran est un allié fort de la famille Assad, dont le règne de plusieurs décennies sur la Syrie a pris fin ce week-end lorsqu'une offensive rebelle éclair a pris la capitale Damas.
Assad a longtemps joué un rôle stratégique au sein de « l’axe de résistance » anti-israélien de l’Iran, notamment en facilitant la fourniture d’armes au Hezbollah, allié de Téhéran, au Liban voisin.
L'axe de résistance comprend le Hezbollah, le Hamas, les rebelles houthis au Yémen et quelques petits groupes de milices chiites en Irak.
Par ailleurs, le Corps des gardiens de la révolution islamique condamne fermement « l’exploitation abusive de l’instabilité actuelle en Syrie par les États-Unis et le régime sioniste », terme utilisé par l’Iran pour désigner Israël.
« Le Front de résistance ne restera pas passif face à tout plan ou stratagème visant à perturber la résistance et à affaiblir le pouvoir et l'autorité des pays de la région », ont déclaré les Gardiens de la révolution dans un communiqué.
Gabriel Attal
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