Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont tué le lieutenant-général russe Igor Kirillov lors d'une opération spéciale à Moscou mardi, a déclaré à Reuters une source de l'agence.
Reuters n'a pas pu vérifier cette information de manière indépendante. La source a déclaré que Kiev considérait Kirillov comme un criminel de guerre et une « cible absolument légitime », l'accusant d'avoir ordonné l'utilisation d'armes chimiques interdites contre les forces ukrainiennes pendant la guerre.
Une bombe cachée dans un scooter électrique a tué mardi à Moscou un haut général russe en charge des forces de protection nucléaire, a annoncé le comité d'enquête russe .
Le lieutenant-général Igor Kirillov, chef des troupes russes de protection nucléaire , biologique et chimique, a été tué à l'extérieur d'un immeuble d'appartements sur la perspective Riazanski, qui commence à environ 7 km au sud-est du Kremlin.
« Igor Kirillov, chef des forces de protection contre les radiations, les produits chimiques et la biologie des forces armées de la Fédération de Russie, et son assistant ont été tués », a déclaré la commission d'enquête.
Des photographies publiées sur les chaînes russes Telegram montraient l'entrée brisée d'un bâtiment jonché de décombres et deux corps gisant dans la neige tachée de sang.
Enquête sur le meurtre
Une affaire pénale a été ouverte.
Les troupes de défense radioactive, chimique et biologique russes, connues sous le nom de RKhBZ, sont des forces spéciales qui opèrent dans des conditions de contamination radioactive, chimique et biologique.
Lundi, les procureurs ukrainiens ont inculpé Kirillov par contumace pour l'utilisation présumée d'armes chimiques interdites en Ukraine, a déclaré le Service de sécurité ukrainien, selon le Kyiv Independent.
La Russie nie ces accusations.
En octobre, la Grande-Bretagne a sanctionné Kirillov et les forces de protection nucléaire pour avoir utilisé des agents anti-émeutes et pour avoir fait état à plusieurs reprises de l'utilisation de l'agent toxique suffocant chloropicrine sur le champ de bataille.
Gabriel Attal
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