Les journalistes ont demandé mardi soir au président américain Joe Biden s'il parlerait avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu d'un éventuel accord de cessez-le-feu et de libération des otages à Gaza avant de quitter ses fonctions.
« Je lui ai parlé et nous en reparlerons », a répondu Biden, sans fournir plus de détails.
On ne sait pas encore si Biden fait référence à un appel récent avec Netanyahu qui n’a pas encore été rendu public.
Plus tôt mardi, l' agence de presse Reuters a rapporté que Netanyahu se rendait au Caire, ce qui aurait été un développement spectaculaire dans les négociations sur un cessez-le-feu et un accord sur les otages à Gaza.
Le bureau du Premier ministre a démenti ces informations et a déclaré : « Contrairement à la vague de rumeurs, le Premier ministre Netanyahu n'est pas au Caire. »
Une source du Hamas avait déclaré plus tôt au Washington Post que l'organisation terroriste avait renoncé à sa demande d'une fin complète de la guerre et d'un retrait complet de l'armée israélienne de la bande de Gaza.
La source a affirmé que la nouvelle proposition en discussion dans les négociations pour un accord comprend une trêve de 60 jours et l'échange des otages israéliens contre la libération des terroristes emprisonnés en Israël.
Lundi, le ministre de la Défense Israël Katz a déclaré lors d'une réunion de la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset qu'Israël était « plus proche que jamais » d'un accord avec le Hamas.
Katz a souligné que l'accord sera mis en œuvre par étapes et a ajouté : « Le corridor de Philadelphie et le corridor de Netzarim ne constitueront pas un obstacle à la mise en œuvre d'un accord. L'autre partie fait preuve de souplesse sur ces questions. »
Gabriel Attal
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