Les députés libanais ont élu le chef de l'armée, Joseph Aoun, en tant que président du Liban. Un général qui bénéficie du soutien des Etats-Unis et qui arrive après la guerre d'Israël contre le Hezbollah au sud du pays du Cèdre.
"Je m'efforcerai de garantir que le droit de porter des armes soit exclusif à l'Etat", a déclaré Aoun après l'annonce de son élection. "Je promets de reconstruire ce qu'Israël a détruit dans le sud et dans les banlieues sud de Beyrouth".
Le pays était sans président depuis deux ans et les multiples tentatives précédentes pour en élire un ont été infructueuses.
Le ministre des Affaires étrangères israélien, Gideon Sa'ar, a réagi à l'élection de Joseph Aoun sur son compte X (ex Twitter) en affirmant son espoir "que les élections contribueront à renforcer la stabilité, un avenir meilleur pour le Liban et ses habitants, et un bon voisinage".
אני מברך את לבנון על בחירת הנשיא החדש לאחר משבר פוליטי ממושך. בתקווה שהבחירה תתרום לחיזוק היציבות, לעתיד טוב יותר ללבנון ולתושביה ולשכנות טובה.
— Gideon Sa'ar | גדעון סער (@gidonsaar) January 9, 2025
L'ambassadrice des Etats-Unis au Liban, Lisa Johnson, s'est dite « très heureuse » de l'élection de Joseph Aoun à la tête de l'Etat libanais. Johnson et d'autres envoyés étrangers assistaient à la session du parlement libanais ce jeudi, jour de l'élection d'Aoun.
De son côté, la France, par le biais du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, a appelé le gouvernement libanais à être capable de mener des réformes nécessaires au redressement économique, à la stabilité, à la sécurité et à la souveraineté du Liban. Paris appelle aussi tous les dirigeants politiques et les autorités libanaises à œuvrer dans ce sens
Gabriel Attal
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.