A seulement cinq jours de la fin de son mandat, le président américain, Joe Biden, a prolongé d'un an le décret imposant des sanctions contre les habitants de Judée-Samarie. « La situation en Cisjordanie [alias Judée et Samarie], en particulier en ce qui concerne le niveau élevé de violence des résidents juifs extrémistes, le déplacement forcé des résidents de leurs villages et la destruction de biens, a atteint des niveaux intolérables qui constituent une menace sérieuse pour la paix et la stabilité en Cisjordanie, à Gaza, en Israël et dans tout le Moyen-Orient », selon un communiqué officiel publié par la Maison Blanche.
Le secrétaire d'Etat américain, Anthony Blinken, a affirmé mardi lors d'un discours que « le gouvernement israélien a systématiquement porté atteinte aux capacités de la seule alternative au Hamas, qui est l'Autorité palestinienne ».
« Israël a porté préjudice au système financier de l’Autorité palestinienne. Il détient toujours l’argent des impôts qui devrait revenir aux Palestiniens. Israël accélère également le rythme des constructions dans les communautés de Judée et de Samarie et ferme les yeux sur les avant-postes illégaux. Les attaques des résidents extrémistes contre les Palestiniens ont atteint un niveau record. »
« Israël a toujours voulu être accepté comme un pays normal dans la région, mais en même temps, les Israéliens sont convaincus que les tentatives passées de tendre la main pour la paix ont été accueillies par le refus et la violence », a ajouté le chef de la diplomatie américaine.
Gabriel Attal
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