Quinze mois après le début de la guerre, Israël et le Hamas ont signé mercredi un accord de cessez-le-feu et de libération des otages. Un accord confirmé par Israël, l'Egypte, le Hamas, les Etats-Unis et le Qatar. Il devrait prendre effet le dimanche 19 janvier avec la libération des premiers otages. Dès la mise en oeuvre du cessez-le-feu, le groupe terroriste palestinien libèrera 33 otages israéliens au cours des 42 premiers jours du cessez-le-feu, selon plusieurs médias. Le calendrier de libération des otages devrait être le suivant : les trois premiers otages devraient être libérés le premier jour, quatre autres le septième jour. Ensuite, trois otages seront libérés tous les sept jours, et les 14 derniers le seront au cours de la dernière semaine de la première phase.
Les 65 derniers otages ne seront libérés que si les deux parties s'entendent lors de la deuxième phase. Des négociations pourraient débuter deux semaines après l'arrêt des combats. Le bureau du Premier ministre a déclaré mercredi soir qu'il restait encore « un certain nombre de clauses » dans l'accord qui n'avaient pas encore été définitivement approuvées, et qu'Israël espérait que « les détails seraient finalisés ce soir ».
Le président israélien, Isaac Herzog, a déclaré que l’accord était la « bonne » et « nécessaire décision » et qu’« il n’y a pas de plus grande obligation morale, humaine, juive ou israélienne que de ramener nos fils et nos filles parmi nous – que ce soit pour qu’ils se rétablissent chez eux ou pour qu’ils soient enterrés. »
Le président français, Emmanuel Macron, a de son côté évoqué sur son compte X "quinze mois de calvaire injustifiable" pour les Gazaouis et leur "soulagement immense".
Après quinze mois de calvaire injustifiable, soulagement immense pour les Gazaouis, espoir pour les otages et leurs familles. Ce soir, mes pensées vont à Ofer et Ohad.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) January 15, 2025
L'accord doit être respecté. Les otages, libérés. Les Gazaouis, secourus. Une solution politique doit advenir.
Le président américain sortant, Joe Biden, s'est dit lui "ravi" de la nouvelle. « Cet accord mettra fin aux combats à Gaza, augmentera l’aide humanitaire indispensable aux civils palestiniens et réunira les otages avec leurs familles après plus de 15 mois de captivité », a-t-il ajouté.
Gabriel Attal
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