Israël et le Liban se sont accordés pour étendre le cessez-le-feu jusqu'au 18 février, après 60 jours d'arrêts des combats entre l'Etat hébreu et le Hezbollah libanais dans le cadre d'une trêve signée le 27 novembre 2024. Israël a affirmé qu'elle avait besoin de rester encore au sud-Liban parce que l'armée libanaise ne s'est pas déployée dans toute la zone, comme stipulé dans l'accord, pour s'assurer que le Hezbollah ne s'établit pas de nouveau. La Maison Blanche a déclaré dimanche soir dans un communiqué que « l’accord entre le Liban et Israël, supervisé par les États-Unis, restera en vigueur jusqu’au 18 février 2025 ». Elle a ajouté que les administrations respectives « entameront également des négociations pour le retour des prisonniers libanais capturés après le 7 octobre 2023 ».
Jérusalem n'a pas fait de commentaires particuliers sur la prolongation du cessez-le-feu mais le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré sur son compte X (ex Twitter) que « nous continuerons à faire respecter avec vigueur les cessez-le-feu dans le nord et le sud. Quiconque viole les règles ou menace l’armée israélienne devra en payer le prix fort ».
Gabriel Attal
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