Eitan Gonen et Eli Albag, pères des otages libérés du Hamas Romi Gonen et Liri Albag, ont affirmé que certaines de leurs interviews sont parvenues aux oreilles de leurs filles lorsqu'elles étaient otages du Hamas et que ça leur a donné de la force pour survivre. « Je me souviens qu’il y avait des jours où j’étais interviewé, huit à dix fois par jour sur toutes les chaînes », a affirmé Eitan Gonen à la radio publique Kan. « Par le biais des médias, que ce soit la radio ou la télévision, les messages lui parvenaient. » « Cela lui a donné beaucoup de force, d’énergie, beaucoup d’espoir. »
Il encourage les familles d'otages à continuer à parler de leurs proches et continuer à défendre leurs intérêts lors des interviews dans les médias israéliens. « Même si 10% des interviews parviennent aux oreilles des otages, cela suffit à leur redonner de la force », dit-il. « Cela leur donne un peu plus de force et d’air frais pour tenir le coup dans l’enfer dans lequel ils se trouvent. »
Gabriel Attal
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