L'ancienne otage, Arbel Yehoud, a condamné le fait que la libération des otages soit devenue une question politique dans un message lu à haute voix par son père devant la commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset. « J’ai appris l’arabe en un mois et j’ai entendu mes ravisseurs exprimer leur joie face à la division de notre nation au sujet de la libération des otages », a lu Yehiel Yehoud dans la déclaration de sa fille. « Je pensais qu’ils me terrorisaient psychologiquement lorsque la question des otages est devenue un problème politique. Je n’y ai pas cru jusqu’à ce que je retourne en Israël et que je sois confrontée à cette dure réalité. »
« J’ai été détenu pendant 482 jours sans voir ni entendre un seul Israélien, depuis le moment où j’ai été séparé de mon partenaire Ariel Cunio trois heures après mon enlèvement jusqu’à ma rencontre avec Gadi [Mozes]. Vous pouvez imaginer par vous-mêmes certaines des horreurs que j’ai subies pendant ma captivité, dont vous avez tous été témoins le jour de ma libération », a t-elle écrit.
« Malgré cela, je suis revenu avec l’objectif de sauver mon bien-aimé Ariel, son frère David et tous les autres otages… parallèlement au long processus de réhabilitation qui m’attend. »
« J'ai besoin d'Ariel pour récupérer », a lu Yehiel, citant les mots de sa fille.
« Ramenez tout le monde d'un seul coup — les vivants et les morts, et n'effrayez pas les citoyens avec le prix, mais effrayez-vous vous-mêmes, et c'est peut-être ce qui vous permettra de mieux protéger les citoyens de ce pays à l'avenir. »
Gabriel Attal
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