Le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, a condamné le Hamas lors d'une interview à la radio israélienne les qualifiant de "monstre" et de "mal absolu" tout en discutant sur les conditions de santé des trois otages samedi dernier, Or Levy, Eli Sharabi et Ohad Ben Ami. "Je ne pense pas qu'il y ait de coïncidence dans le calendrier de libération, où ils ont évidemment libéré en premier ceux qu'ils pensaient être dans le meilleur état, puis au fil du temps, on commence à voir l'impact de cela", a t-il affirmé.
« C’est extrêmement révélateur de ce à quoi nous avons affaire. C’est une organisation maléfique. Le Hamas est maléfique. C’est le mal absolu. Ce sont des monstres. Ce sont des sauvages. C’est un groupe qui doit être éradiqué. »
"Regardez ces images de ce qu’ils ont subi – tout d’abord, l’humiliation qu’ils ont dû endurer. Mettez de côté un instant les conditions horribles dans lesquelles ils ont été détenus et les choses horribles qui sont arrivées à certains de ces otages, en plus du fait qu’il s’agissait de civils innocents."
« Je veux dire, aucun d’entre eux n’était soldat. Ce ne sont pas des combattants. Ce sont juste des gens qui ont été enlevés dans le but d’être utilisés comme moyen de pression. Et ils obtiennent, quoi, 200 tueurs certifiés en échange d’un otage innocent. »
« Est-ce que certains de ces combattants du Hamas ont l’air de sauter des repas ? Est-ce que certains de ces combattants du Hamas que vous voyez ont l’air d’avoir souffert au cours de la dernière année et demie ? Il est clair que ce sont les gens de Gaza qui souffrent, mais pas eux », a-t-il indiqué. « S’ils restent la puissance dominante à Gaza après tout cela, il n’y aura pas de paix au Moyen-Orient. »
Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a aussi évoqué l'avenir de l'enclave et le plan du président Trump : « Gaza est un endroit où, en plus de tous les dommages qu'elle a subis pendant la guerre, le Hamas se cache dans les tunnels. Ce sont les civils derrière et en dessous qui ont subi les conséquences de cette situation. »
Gabriel Attal
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