Philippe Baptiste, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, était l'invité de Christophe Barbier ce jeudi matin dans "Le Barbier du matin" dans le 6-9 d'Ilana Ferhadian sur Radio J. Il est revenu sur la recrudescence des actes antisémites dans les universités depuis le 7 octobre. "Il y a une cinquantaine d’actes identifiés depuis le 7 octobre. C’est beaucoup et on a conscience que c’est un petit morceau. Énormément de choses ne remontent pas", a déclaré le ministre. "Il y a un antisémitisme d’ambiance. Les universités sont un reflet de la société. (...) L’antisémitisme c’est le contraire des valeurs académiques, de ce qu’est l’université." "J’ai travaillé sur une circulaire pénale sortie il y a quelques jours pour qu’on soit sûr que les signalements aux procureurs soient suivis d’effets."
A propos de la situation à Sciences Po Paris, Philippe Baptiste a affirmé : "Luis Vassy, le directeur, tient un langage d’une grande clarté et fermeté. (...) Le débat est libre, mais doit être pluriel, il ne peut être confisqué par une minorité et imposé aux autres."
"Ce n’est pas à une université de prendre une décision politique sur un partenariat. Il y a une décision du gouvernement", dit-il concernant Sciences Po et ses relations avec Israël. "Le conseil de déontologie du ministère a été saisi et a donné un avis qui est respecté."
Gabriel Attal
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