L'ex-otage israélien, Yaïr Horn, s'est exprimé sur la place des otages à Tel Aviv quelques heures après l'enterrement de Shiri, Ariel et Kfir Bibas près du kibboutz Nir Oz. Horn vient aussi de ce kibboutz ravagé et a son frère, Eitan, encore otage dans les geôles du Hamas. « Pour vous, ils sont la famille Bibas, mais pour moi, ils sont la famille. »
<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="en" dir="ltr">Foreign dignitaries light candles and lay flowers at a makeshift memorial for Shiri, Ariel and Kfir Bibas, on Hostages Square in Tel Aviv, hours after the three slain captives' funeral near their home in Kibbutz Nir Oz. <a href="https://t.co/XVw8VGL32T">pic.twitter.com/XVw8VGL32T</a></p>— Noam Lehmann (@noamlehmann) <a href="https://twitter.com/noamlehmann/status/1894750089404465225?ref_src=twsrc%5Etfw">February 26, 2025</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
« Il est vrai que je me tiens ici devant vous… mais il y a encore 63 otages dans les tunnels du Hamas, parmi eux mon jeune frère Eitan. » « Tant qu’Eitan et tous les autres ne seront pas de retour, je ne serai pas vraiment là », a t-il affirmé. « Mon corps sera peut-être là, mais mon âme, elle, ne le sera pas. » « C’est la première fois que je reste aussi longtemps au soleil », a ajouté Yaïr Horn. « Pendant que nous sommes là, à profiter du soleil – sans même l’apprécier – les otages luttent pour respirer. »
Yaïr Horn a aussi vanté de « petites choses, comme porter des lunettes de soleil, être aveuglé par le soleil, avoir froid dans ma calvitie ». « De petites choses, mais immenses. Comme mon petit frère Eitan, qui est petit pour moi mais qui est un géant. » Il a aussi remercié le président américain, Donald Trump, « sans vous, je serais toujours en captivité ».
Gabriel Attal
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.