L'otage libérée, Emily Damari, a subi dimanche plusieurs interventions chirurgicales pour réparer les graves blessures qu'elle a eues à la main lors du pogrom du 7 octobre par les terroristes du Hamas. Elle avait été blessée ce jour-là à la main, à la jambe et avait perdu deux doigts de la main gauche. « J'accepte pleinement ma main, la douleur et les cicatrices. Pour moi, elles symbolisent la liberté, l'espoir et la force », a-t-elle déclaré. « J'ai été recousue comme un coussin. »
« Le Hamas ne m’a fourni aucun traitement médical, à l’exception d’une bouteille d’iode périmée et de quelques pansements », a t-elle expliqué. Mandy, la mère d'Emily, a affirmé que le Hamas l'avait « recousue comme un coussin » et que ses blessures lui avaient laissé une douleur insupportable pendant des mois. « Le fait qu’elle ne soit pas morte d’une infection mortelle n’est rien de moins qu’un miracle médical », a-t-elle ajouté.
Emily Damari a souligné : « Je suis fier de mon handicap, et grâce à lui, je gagnerai. » « Les médecins et les infirmières ont fait un travail incroyable. La terrible douleur que j’ai ressentie pendant un an et demi, due au manque de traitement approprié en captivité, a considérablement diminué. Aujourd’hui, grâce à la rééducation et à la physiothérapie, j’espère que ma main retrouvera une meilleure fonction qu’avant », a t-elle dit après ses opérations à l'hôpital Sheba qui se sont déroulées bien mieux que prévues, selon ses dires.
« Mes blessures sont graves, mais je sais qu’il y a encore d’autres personnes sur place dans des conditions bien pires, tant physiques que mentales. Chaque otage doit rentrer chez lui », a ajouté Emily Damari.
Gabriel Attal
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