Le calvaire d'Omer Chem Tov en captivité raconté par ses parents

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Le calvaire d'Omer Chem Tov en captivité raconté par ses parents
Omer Shem Tov avec ses parents le 22 février 2025 - Porte-parole de Tsahal

Les parents de l'otage libéré, Omer Chem Tov, se sont exprimé pour la première fois à la télévision lundi soir lors d'une interview donnant des détails sur la captivité de leur fils dans les geôles du Hamas à Gaza pendant 505 jours. 

« Nous n'avons jamais perdu espoir ni foi, nous sommes toujours restés positifs, même dans les moments les plus difficiles. Oui, il y a eu des hauts et des bas, mais nous savions qu'Omer allait rentrer chez lui. Il nous a également dit que tout au long de sa captivité, il a vécu avec la certitude absolue qu'il rentrerait chez lui. Malgré les difficultés inhumaines auxquelles il a été confronté, il n'a jamais perdu espoir ni foi, même un seul instant », ont dit Malki et Shelly Shem Tov.

Durant sa captivité, Omer était au courant grâce à la télévision du processus de libération et des cérémonies organisées par le Hamas avec sur scène. "C'est pourquoi, lorsqu'il montait sur scène, il faisait un signe de victoire. Même s'ils le forçaient à embrasser la tête de l'un de ses ravisseurs, son message était : "Je rentre chez moi et vous, le Hamas, vous restez dans votre enfer". »

Omer Shem Tov a aussi raconté les horreurs qu'il a subies pendant sa captivité : « Nous n'avons pas eu beaucoup de nouvelles. Omer raconte lentement et le processus de guérison et de rattrapage se déroule à son rythme. Omer a été seul pendant les 505 jours, à l'exception des 52 premiers. Il était détenu dans un petit tunnel surpeuplé, dans une cellule dans laquelle il ne pouvait pas se tenir debout, avec peu de nourriture et d'eau salée. Dès le premier instant, il a utilisé ses compétences sociales, son charme personnel, pour survivre. Il a un caractère très captivant. Dès le moment où il a commencé à rester avec ses gardiens, il s'est lié à eux, et c'est ainsi qu'il a fait face au fait qu'il était totalement seul. »

« Ils récitaient le Kiddouch [le vendredi soir] pendant cinq mois sur une bouteille de jus de raisin qu’ils recevaient. Ces choses lui ont vraiment donné de la force. La foi, le fait de savoir qu’il était surveillé d’en haut, l’a aidé à survivre. Il a dit qu’il voulait jeûner le jour de Yom Kippour, mais il ne connaissait pas la date. Il écoutait la radio de temps en temps et un jour, les stations israéliennes ne diffusaient rien, mais les autres oui. En y repensant, il a compris que c’était Yom Kippour, et il a été un peu triste quand il a compris qu’il avait raté le jeûne. »

"C'est ce qu'elle croyait et croit toujours et ce qui l'a motivée tout au long de cette période. En tant que famille, nous avons travaillé, au sein du Forum des familles d'otages et en général, avec un esprit d'unité. Cette position nous a permis de rester forts pendant la période difficile que nous avons traversée. Nous voyons à quel point cette nation a soif d'unité. Il est important que nous le fassions et que nous continuions à nous y tenir, ce qui nous rend spéciaux, c'est l'unité. C'est la seule façon de surmonter les difficultés et les tragédies qui nous ont frappés", a confié Malki Shem Tov.

Gabriel Attal

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