Le Shin Bet a rendu public mardi soir son enquête sur le 7 octobre 2023. Le chef de l'agence de sécurité intérieur, Ronen Bar, a reconnu que le pogrom "aurait été évité" si l'agence avait agi différemment. Malgré le fait que le Shin Bet a révélé de graves défaillances internes, elle a surtout pointé du doigt des éléments externes.
Les manquements comprenennent le fait de ne pas avoir averti le pays d’une invasion, de ne pas avoir compris les intentions du Hamas avant le 7 octobre et à la veille de l’invasion, de ne pas s’être adapté au Hamas en tant qu’entité militaire et non en tant que groupe terroriste, d’avoir permis au Hamas de s’armer massivement et de ne pas avoir vu l’ampleur des dommages causés à la dissuasion israélienne.
Un autre angle mort du Shin Bet était sa conviction, à la veille du 7 octobre, que le Hamas pourrait se concentrer sur une attaque en Judée-Samarie, en partie parce que les dirigeants de Gaza avaient mené une attaque terroriste inhabituelle en Judée-Samarie le 5 octobre.
Le Shin Bet a évoqué de nombreuses failles et des signaux d'avertissement non pris en compte dans la nuit du 6 au 7 octobre. Parmi les signes, on trouve l' activation nocturne de 45 cartes SIM israéliennes par des agents du Hamas à Gaza, une histoire largement relayée par les médias, mais sans qu'un nombre exact soit confirmé jusqu'à présent.
Gabriel Attal
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