Les négociations se poursuivent entre Israël et le Hamas pour un nouvel accord de libération des otages. Les Etats-Unis, via l'envoyé au Moyen-Orient, Steve Witkoff, avaient d'abord proposé une libération de onze otages et 19 corps d'otages morts, ce que le Hamas a refusé. Une seconde proposition a ensuite été mise sur la table : libération de dix otages vivants dont l'otage américain, Idan Alexander et neuf autres otages ayant été torturés. Le cessez-le-feu serait prolongé jusqu'à la fin du Ramadan et de Pessah et Israël reprendrait les livraisons d'aide humanitaire à Gaza.
Selon le journal libanais Al-Akhbar, affilié au Hezbollah, l'accord le plus viable serait une libération de dix otages vivants dans le cadre d'un cessez-le-feu de 60 jours. De grandes quantités d'aide humanitaire seraient autorisées à entrer à Gaza et des centaines de prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes seraient libérés, durant cette période de deux mois. Le Hamas, de son côté, ne ferait pas de cérémonies morbides et macabres lors de la libération d'otages.
L'équipe de négociations israélienne arrivée mardi au Qatar, à Doha, a pour mission de faire avancer les discussions et prolonger la phase 1 de l'accord initial pour obtenir des libérations d'otages supplémentaires. La position d'Israël est que la priorité doit être donnée à la libération des otages blessés ou malades. Il avait déjà été question de donner la priorité à la libération de quatre pères de jeunes enfants : David Cunio, Omri Miran, Elkana Buhbout et Maxim Herkin.
« Si nous constatons que le plan Witkoff n’est pas viable et qu’aucun accord n’est conclu, Israël cherchera à prolonger la première phase ou à créer un accord intérimaire pour servir de passerelle vers le plan Witkoff », ont affirmé les responsables israéliens. Cela impliquerait plusieurs phases de libération en échange de prolongations temporaires du cessez-le-feu, le nombre exact d’otages libérés, le calendrier et d’autres détails restant à déterminer.
Gabriel Attal
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