Deux jours après la volte-face d’Orly Levy-Abecassis, la réaction d’Amir Peretz était très attendue. La chef du parti Guesher, alliée au Parti travailliste lors des dernières élections générales, avait exprimé sur Facebook, mardi 10 mars, à la surprise générale son opposition à une alliance avec la Liste arabe unie pour former un gouvernement minoritaire sous la direction de Benny Gantz, le leader de Kahol Lavan. Qu’allait donc faire l’ancien responsable syndical, déjà fragilisé par les résultats du scrutin du 2 mars (7 sièges) ?
Réponse : maintenir le cap malgré la tempête. "Je ne soutiendrai pas un gouvernement dirigé par Benyamin Netanyahou. Je recommanderai Benny Gantz au président de l'Etat pour constituer le futur gouvernement", a déclaré le président du Parti travailliste, lors d’une conférence de presse, jeudi 12 mars. Amir Peretz soutiendra la "création d'un gouvernement minoritaire dirigé par Benny Gantz et soutenu par la Liste arabe unifiée".
"Gouvernement d'union nationale d'urgence" selon Déri
De l’autre côté de l’échiquier politique, Aryhé Déri a appelé jeudi matin à la formation d’un gouvernement d’union nationale d’urgence, motivée par la crise du coronavirus.
Le chef du parti orthodoxe sépharade Shass recommandera cette solution dimanche prochain au président de l’Etat, Reuven Rivlin, chargé de mandater Benyamin Netanyahou ou Benny Gantz de tenter de former un gouvernement.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.