Le président israélien, Isaac Herzog, a affirmé que, contrairement aux déclarations de Benyamin Netanyahou, il n'y a "ni Etat profond ni dictature".
"Il y a ici de merveilleux fonctionnaires qui se lèvent chaque matin et travaillent très dur pour le pays, se donnant d'eux-mêmes et de leur âme, et se demandent souvent ce qu'ils font là après toutes les calomnies qu'ils subissent", a ajoute Herzog lor d'une conférence au Yediot Ahronot.
"D'un autre côté, nous avons de profonds désaccords, mais cela ne signifie pas que la démocratie a disparu. Il y a ici des débats profonds, des débats animés. Le système de maintien de l'ordre fonctionne, et demain, une audience aura lieu devant la Cour suprême. J'espère qu'elle entendra toutes les parties et traitera la question de manière approfondie."
Concernant les inquiétudes liées au fait que le gouvernement ne respecterait pas une décision de la Haute Cour de Justice annulant le licenciement du chef du Shin Bet, Ronen Bar, Herzog a dit : "Il existe un devoir absolu de se conformer aux décisions de justice ; c’est un principe fondamental. La Cour est essentielle au fonctionnement de notre société démocratique. La majorité de la population exige également le respect de ses droits humains. Nous devons comprendre que pour respecter les droits humains et les droits fondamentaux des citoyens, nous avons besoin d’un système judiciaire fort, indépendant et autonome, et il doit être respecté."
Gabriel Attal
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