Jean-Louis Bourlanges, ancien président de la commission des affaires étrangères, était l'invité de Christophe Barbier ce jeudi matin dans "Le Barbier du matin" dans le 6-9 d'Ilana Ferhadian. Il est revenu sur l'actualité politique. "Trump et Poutine se mettent d’accord pour humilier profondément le président Zelenski. Il pourrait y avoir un effondrement psychologique et politique qui entraînerait l’institution d’un pouvoir complaisant à l’égard de Moscou", a déclaré Jean-Louis Bourlanges.
Concernant le dossier du nucléaire iranien, il a affirmé : "Les Iraniens sont très malins et ne sont pas très francs. C’est une course contre-la-montre. Ils ne sont pas très loin d’avoir la bombe, ils ont vraiment besoin de gagner du temps."
Au sujet du conflit israélo-palestinien, Jean-Louis Bourlanges a expliqué : "Ce que je n’ai pas compris, c’est la reconnaissance conditionnelle. (...) Je n’aime pas l’expression 'solution à deux États'. On a l’impression d’une pochette surprise dont on sort deux États."
"Ce que je reproche à Netanyahu, c’est que derrière une action militaire violente et longue, je ne vois pas de solution politique, à part la double évacuation des palestiniens de Gaza vers l’Égypte et de la Cisjordanie vers la Jordanie, ce qui est impossible."
"Il faut mettre sur la table que ces populations de Palestine doivent être pleinement représentées."
Gabriel Attal
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