Près de 40 ans après l'attentat de la rue des Rosiers à Paris ayant tué six personnes et fait 22 blessés le 9 août 1982, un "marché non écrit" a été conclu à l'époque avec le groupe terroriste palestinien Abou Nidal, leur garantissant l’absence de poursuites en France en échange de leur engagement à ne plus y commettre d’attentats. Selon Le Parisien de lundi 7 septembre, des documents en provenance des archives de Matignon, précisément du cabinet de Michel Rocard, et versés au dossier d’instruction sont venus accréditer l’existence d’un tel accord. Parmi ces documents, un compte rendu d’un "entretien avec le Fatah Conseil révolutionnaire", l’autre nom du groupe Abou Nidal, datant d’octobre 1985 et qui évoque, "noir sur blanc un accord passé avec le groupe terroriste et qui s’insurge du ‘non-respect des engagements antérieurs’ de la France". Dans cette affaire, quatre suspects sont toujours réclamés par la justice française. Deux sont réfugiés en Jordanie et un en Norvège.
Gabriel Attal
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