Un attentat à Vienne en Autriche a fait au moins quatre morts et plusieurs blessés lundi soir près d'une synagogue du centre de la capitale. Plusieurs hommes lourdement armés ont attaqué simultanément six lieux distincts de la ville. Un assaillant "sympathisant du groupe Etat Islamique" a été abattu mais la police recherche activement un autre suspect. "Nous avons subi hier soir (ndlr lundi) une attaque perpétrée par au moins un islamiste terroriste", a déclaré en conférence de presse le ministre de l'Intérieur autrichien, Karl Nehammer. Il a également appelé les habitants de la capitale à rester chez eux.
Le maire de Vienne, Michael Ludwig, a fait état de quinze personnes hospitalisées dont sept dans un état grave. L'attaque est survenue quelques heures avant le début du confinement dans le pays. Le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a condamné "une attaque terroriste répugnante". "Nous ne nous laisserons jamais intimider par le terrorisme et nous combattrons ces attaques avec tous nos moyens."
L'attentat a suscité l'émoi au sein de l'Europe et du monde. Emmanuel Macron a rapidement réagi sur son compte Twitter: "Nous, Français, partageons le choc et la peine du peuple autrichien (...). Après la France, c'est un pays ami qui est attaqué. C'est notre Europe. Nos ennemis doivent savoir à qui ils ont affaire. Nous ne céderons rien." Le président américain, Donald Trump, a lui exprimé sa compassion: "Ces attaques du mal contre des innocents doivent s'arrêter. Les États-Unis se tiennent aux côtés de l'Autriche, de la France, et de l'Europe tout entière dans le combat contre les terroristes, dont les terroristes islamiques radicaux." Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a écrit sur Twitter: "Israël condamne l'attaque brutale de Vienne et se place en totale solidarité avec l'Autriche. Les peuples civilisés du monde entier doivent s'unir pour vaincre la sauvagerie du terrorisme islamiste qui renaît."
Gabriel Attal
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