Le président de la coalition, Miki Zohar, a été interrogé jeudi 5 novembre pendant quatre heures, soupçonné d'avoir extorqué le procureur général israélien Avichai Mandelblit. La police a déclaré que "l'enquête est menée avec l'approbation et la coopération du bureau du procureur d'Etat" et qu'elle "ne serait pas en mesure de fournir plus de détails".
Le député Likoud, peu de temps après l'annonce, a précisé sur Facebook et Twitter que c'était un "triste jour pour notre démocratie". "Je ne cacherai pas le fait que j'ai été surpris, car il s'agit d'une enquête pour me faire taire qui est basée sur le fait que je partage mon opinion dans une interview à la radio", a écrit Miki Zohar. Le mois dernier, Zohar a critiqué Mandelblit dans une interview sur 103FM Radio, affirmant "qu'il y aurait un tremblement de terre" s'il ne démissionnait pas et annulait l'acte d'accusation contre le Premier ministre.
Gabriel Attal
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