Le géopolitologue français, Frédéric Encel, était l'invité de Steve Nadjar dans le journal de 14h de Radio J ce mardi après-midi. Le maître de conférences à Sciences Po Paris est revenu sur l'élimination du scientifique nucléaire iranien Mohsen Fakhrizadeh près de Téhéran et également sur la mort d'un commandant en chef du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique lundi à la frontière syro-irakienne. "On a affaire à un regain de tensions mais ce n'est pas le premier. Ces dernières décennies et même pas, ces dernières années, (cela a été le cas) notamment sur ce dossier nucléaire toujours, par définition, extrêmement sensible. La gravité de cette séquence n'est pas anodine, mais sachons raison gardée. Et surtout, on a affaire à Téhéran à un régime qui, certes, pour partie, est composée de fanatiques, mais absolument pas d'imbéciles. Ce sont des gens qui connaissent bien les rapports de force et qui en dépit de leur rhétorique sont globalement plutôt prudents", a déclaré Frédéric Encel. Le professeur de sciences politiques à la Paris School of Business. Le géopolitologue a ajouté que "le calendrier n'était pas favorable à l'Iran pour une éventuelle riposte" en raison de l'entrée au pouvoir aux Etats-Unis de Joe Biden le 20 janvier 2021. "A Téhéran, c'est wait and see", a t-il ajouté.
Gabriel Attal
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