"La communauté internationale n'a pas hésité à faire pression sur l'Iran pour qu'il se comporte de manière plus responsable", a déclaré ce mardi le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn, Abdullatif Al Zayani, lors de l'ouverture du premier dialogue stratégique Bahreïn-États-Unis. "Nous voulons que notre partenariat avec les États-Unis fasse partie intégrante de ce processus, en exposant les défis actuels du régime théocratique [iranien] et de ses mandataires, mais aussi en veillant à ce que Bahreïn et d'autres alliés régionaux continuent d'avoir les capacités de protéger efficacement leur personnes contre de telles menaces", a affirmé Al Zayani. Ces propos interviennent moins de deux mois avant l'entrée en fonction du nouveau président américain Joe Biden. Le démocrate avait déclaré qu'il cherchait à revenir à l'accord de 2015 avec l'Iran, qui aurait permis à la République islamique de développer une arme nucléaire en 2030, avec des changements pour la rendre plus efficace. L'Iran "cherche à saper la stabilité au Moyen-Orient", et son "intention et ses activités malveillantes sont plus flagrantes que jamais", a précisé Al Zayani, mentionnant le programme nucléaire de Téhéran, le développement de missiles balistiques et son implication dans des conflits dans toute la région.
Gabriel Attal
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