La France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne ont souligné lundi 7 décembre dans un communiqué que l'installation de trois centrifugeuses avancées à Natanz, en Iran, était "profondément préoccupante". Dans cette ville du centre réside le principal d'enrichissement d'uranium du pays. Selon les termes de l'accord sur le nucléaire iranien signé en 2015 à Vienne, que Paris, Berlin et Londres s'efforcent de préserver malgré sa dénonciation par les États-Unis, l'Iran n'est pas autorisé à utiliser des centrifugeuses aussi perfectionnées. Les Européens appellent Téhéran à ne pas "mettre en péril l'importante opportunité de revenir à la diplomatie que représente l'arrivée de la nouvelle administration américaine".
Gabriel Attal
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