Plusieurs grands hôpitaux publics israéliens ont annoncé ce jeudi qu'à partir de dimanche 24 janvier, ils cesseraient d'accepter les ambulances transportant des patients ne nécessitant pas de traitement médical vital. La communication marque le dernier développement d'une lutte entre sept hôpitaux publics israéliens et le gouvernement sur le financement public qui leur est alloué. Les hôpitaux publics en Israël sont indépendants et dépendent principalement des dons, par opposition aux établissements directement détenus et financés par le gouvernement ou par les fonds de santé. Les institutions, qui comprennent le centre médical de l'Université Hadassah de renommée mondiale, se trouvent actuellement dans une crise financière profonde. Depuis une semaine, leurs dirigeants manifestent devant le ministère des Finances, demandant d'augmenter le budget de leur hôpital par lit, actuellement environ la moitié de celui des autres hôpitaux, selon les organisateurs.
"En raison d'une grave pénurie de matériel et de médicaments, nous vous informons qu'à partir du dimanche 24 janvier à 6h, il ne sera pas possible de nous référer aux ambulances et aux patients qui ne sont pas définis comme ayant besoin de des traitements vitaux, y compris des cas de coronavirus", selon le message que les hôpitaux ont envoyé au Magen David Adom (MDA). Plus tôt dans la journée, environ 400 membres du personnel médical ont rejoint les directeurs des hôpitaux pour manifester devant le ministère, appelant directement le Premier ministre, Benyamin Netanyahou à résoudre la situation.
Gabriel Attal
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