Dans les pays en conflit, «le pire est à venir», a averti ce vendredi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, en relançant son appel à des cessez-le-feu partout dans le monde pour aider à endiguer la progression du Covid-19.
Selon lui, un «nombre substantiel de parties à des conflits» ont exprimé leur accord à un arrêt des hostilités, notamment au «Cameroun, en Centrafrique, en Colombie, en Libye, en Birmanie, aux Philippines, au Soudan du Sud, au Soudan, en Syrie, en Ukraine et au Yémen». Cependant, «un immense fossé demeure entre les déclarations et les actes - transformer les mots en paix sur le terrain et dans la vie des gens», a-t-il déploré.
En se félicitant du soutien à son appel de quelque 70 États, d'ONG, de représentants de la société civile et de dirigeants religieux, dont le pape François, et d'une pétition ayant réuni plus d'un million de signatures, Antonio Guterres a jugé que des «efforts diplomatiques solides» étaient encore nécessaires.
Eric Haddad
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