Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naim Qassem, a souligné lors d'un entretien avec le média Al-Mayadeen que le groupe terroriste libanais avait l'intention de "rester en état de défense", mais ferait "voir les étoiles" à Israël s'il attaque le groupe terroriste libanais. "Le Hezbollah déclare clairement qu'il n'a aucune intention de déclencher une guerre", a affirmé Naim Qassem. "Israël doit comprendre que l'arène ne lui est pas ouverte et qu'aujourd'hui la bataille se fera au sein de l'entité israélienne." Faisant référence à un terroriste du Hezbollah qui a été tué dans une prétendue frappe aérienne israélienne à Damas en juillet dernier, Naim Qassem a averti que "lorsqu'ils ont attaqué un de nos frères en Syrie, nous avons décidé de répondre à cette attaque, et la [décision de] répondre est toujours en place".
Concernant l'explosion au port de Beyrouth, Qassem a souligné que l'enquête était en cours et visait à essayer de déterminer si l'incident a été causé par un acte de sabotage, des erreurs ou une attaque israélienne. Naim Qassem a expliqué que les enquêtes menées par les États-Unis, la France et l'Allemagne qui ont été divulguées ont révélé "des erreurs commises et non un acte criminel intentionnel". Le responsable du Hezbollah a exigé que les enquêtes soient révélées afin que les familles puissent recevoir une indemnisation des compagnies d'assurance et a souligné que ce n'est pas le travail du Hezbollah d'annoncer les résultats de l'enquête, mais plutôt le travail du pouvoir judiciaire et des autorités concernées. Naim Qassem a précisé "qu'il existe un groupe de politiciens libanais dont la tâche principale est de relier directement tout incident au Hezbollah pour le discréditer". Le responsable du Hezbollah a aussi rejeté les appels à la neutralité et au désarmement du Hezbollah, affirmant qu'il s'agissait d'une "directive américaine" et que "l'internationalisation est mauvaise, la neutralité n'est pas viable et le sujet de la sape des armes de la résistance est un affaiblissement du Liban".
Gabriel Attal
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