Nachman Ash: "Si nous faisons attention, le risque de nouveaux variants est faible"

Le coordinateur coronavirus israélien, Nachman Ash, s'est exprimé à la radio 103FM ce vendredi suite aux propos du Premier ministre, Benyamin Netanyahou, affirmant que la crise du coronavirus était "derrière nous". "Je ne sais pas ce que le Premier ministre voulait dire. Je suis sûr que le Premier ministre sait que nous sommes préoccupés par la récente augmentation de l'infection, à la fois à la suite des événements de Pourim et à la suite de la réouverture à grande échelle de l'économie. Il est certainement possible que nous revenions en arrière", a affirmé le professeur.

"Si nous n'agissons pas de manière responsable, si nous ne faisons pas attention aux directives, aux masques, à toutes les distanciations et aux règles du 'passeport vert' alors il y a une possibilité d'un quatrième confinement. Nous devons encore être prudents et il y a un problème d'infection, les taux augmenteront."

"C'est entre nos mains"

Nachman Ash s'est également attardé sur la réouverture de l'aéroport international Ben Gourion de Tel Aviv ce dimanche 7 mars: "La décision de permettre à de nombreux Israéliens bloqués à l'étranger de rentrer chez eux était complexe mais correcte. Il est très difficile de dire aux citoyens de rester à l'étranger, et l'utilisation de moyens simples nous aide à gérer le risque. Ce n'est pas que ce risque soit une punition. Quiconque revient de l'étranger fait un test et entre en quarantaine. Si nous faisons attention à ces deux choses, les chances qu'un variant entre en jeu sont faibles. C'est entre nos mains."

"Il se pourrait que cette réouverture entraîne une nouvelle hausse des taux d'infection", a-t-il prévenu. "Nous suivrons les données et si nous voyons qu'il y a une augmentation, nous devrons revenir en arrière. Ce n'est pas quelque chose d'heureux, je sens à quel point c'est difficile pour tout le monde et à quel point nous voulons revenir à une vie normale, car à ce moment-là au moment où l'on s'attend à ce que les vaccins nous protègent. J'espère que les vaccins feront le travail, encore plus que ce à quoi nous nous attendions", a également déclaré le responsable de la lutte contre la Covid-19 dans le pays.

Gabriel Attal