Le parquet de Grenoble a ouvert une enquête pour "injure publique envers un particulier par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique" et "dégradation ou détérioration légère de bien destiné à l'utilité ou la décoration publique par inscription, signe ou dessin". L'enquête a été confiée au commissariat de Grenoble.
Deux professeurs de Sciences Po Grenoble ont vu leur nom placardé sur des collages contre les façades de l'institution vendredi. Ils sont tous les deux accusés d'islamophobie par "des étudiants extrémistes", déplorant un contexte dans lequel il n'est plus possible de débattre sur l'islamophobie.
La ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal a condamné "fermement", dans un communiqué, les accusations d’islamophobie contre deux professeurs de Sciences Po Grenoble, dénonçant des "tentatives de pression et d’intimidation" qui feront l’objet d’une enquête de l’inspection générale de l’éducation.
Gabriel Attal
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