Même si une défaite électorale du premier ministre sortant serait une "catastrophe", le leader de la formation ultra-orthodoxe estime que la promesse de loyauté faite le mois dernier au Premier ministre "n'a pas de sens".
Un allié de poids et stratégique qui pourrait prendre ses distance si le chef du gouvernement israélien n'est pas en mesure d'avoir une coalition pour gouverner Israël au soir du 23 mars.... Moshe Gafni, dont le parti Yahadout HaTorah, qui compte actuellement sept sièges à la Knesset et participe au gouvernement de coalition de Benyamin Netanyahou, semble prêt à franchir le pas et « réfléchira » à l'issue d'un scrutin qui s'annonce très incertain. C'est la position qu'il a défendu hier soir sur la Douzième chaîne.
Certes, Moshe Gafni soutient le Premier ministre et refuse le spectre de la défaite: « J’espère qu’une telle catastrophe n’arrivera pas ». Mais son ouverture vers la possibilité de s'unir à d'autres leaders et d'autres formations politiques pour éloigner l'hypothèse d'un cinquième scrutin est à prendre au sérieux car Moshe Gafni a confié hier à la Treizième chaîne que Yaïr Lapid a changé son approche face aux partis ultra-orthodoxes. « Lapid a changé de langage, de terminologie, d’approche. J’en ignore les raisons ». Or, le leader de Yesh Atid fait figure aujourd'hui de principal rival à Benyamin Netanyahou et le mois dernier déjà, Moshe Gafni n’avait pas exclu une coalition avec Yaïr Lapid.
Christophe Dard
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