Dan Catarivas: Au sujet de l’économie israélienne, "on doit aspirer à faire mieux"

Ce vendredi matin sur Radio J, Dan Catarivas était l’invité de Christophe Dard. Économiste, haut fonctionnaire au ministère du commerce et de l’industrie et directeur international du patronat israélien, il est revenu sur la situation économique d’Israël suite à la crise de la Covid-19. 

Quelques jours après que le rapport de la banque d’Israël est été remis à Benyamin Netanyahou pour 2020, Dan Catarivas dresse pour nous, le bilan économique du pays qui sort à peine de la crise épidémique. "Quand on se promène en Israël, on voit petit à petit la situation retrouver la normale". Les chiffres sont globalement positifs, seul un problème apparaît, "le manque de budget" qui montre l’instabilité politique en matière d’économie, selon Dan Catarivas. Infrastructure insuffisante, tourisme, chômage, autant de problèmes mentionnés par l’économiste et qui doivent s’améliorer. La pandémie ayant mis au chômage un nombre très élevé d’Israéliens, il faut réfléchir à présent à "comment les réintégrer dans l’économie".

Et si de nombreux secteurs ont souffert de la pandémie, celui qui a le mieux fonctionner est le milieu de High Tech, "beaucoup moins touché par la crise politique et économique". Un secteur qui fonctionne bien à l’échelle nationale, mais également à l’échelle internationale. Les États-Unis étant un marché où une il y a "une demande grandissante des produits israéliens", tout comme les pays du Golfe, permettent ainsi son développement économique. 

Le problème à l’heure actuelle, c’est que peu de pays sont sorties de la crise sanitaire. Un problème pour Israël qui voit son commerce international "bloqué suite au ralentissement de l’importation et de l’exportation". L’impératif, c’est de vacciner. En Israël, la vaccination a été un "succès incroyable" et elle ne doit pas avoir de frontières. "Même nos voisins, avec qui nous ne sommes pas en situation de paix, doivent être vaccinés" déclarait Dan Cartivas. "Le monde doit coopérer", "il y a encore beaucoup de travail à faire", "en tant que citoyens israéliens, on doit aspirer à faire mieux".