Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré au Mont Herzl à Jérusalem ce mercredi lors de cérémonie d'hommages aux 23 928 soldats tombés au combat et victimes du terrorisme qu'Israël ne devait pas rester indifférent face "aux menaces de guerre et d'anéantissement de ceux qui cherchent notre disparition". "Si nous avions traité le danger à temps en 1973, il est très possible que nous ayons été épargnés par des masses de morts et de blessés", a affirmé le chef du gouvernement en se référant à la guerre de Kippour.
"Ensemble, nous nous tenons, unis et blessés, aux côtés de tous les citoyens d'Israël", a souligné Netanyahou. "Nous avons élevé d'excellents fils et filles qui, depuis 73 ans, risquent leur vie pour protéger l'indépendance d'Israël. Soixante-treize ans de chagrin, 73 ans de réveil." "Chacun de nous se souvient du moment où ils ont reçu la nouvelle de leurs proches disparus", a ajouté le Premier ministre, qui a perdu son frère Yoni lors de l'opération Entebbe en 1976. "Quand mon frère est mort, je ne savais pas si et comment je me remettre sur pied. Je me sentais comme quelqu'un qui avait perdu un organe - une main, une jambe, un cœur." Une cérémonie officielle distincte en l'honneur des 4 176 personnes décédées dans des actes de terreur débutera à 13h, heure locale, sur le mont Herzl à Jérusalem.
Gabriel Attal
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